dimanche 18 mars 2012

E.B




Elisa Benchetrit, pas de rapport avec le réalisateur, mais un prénom qui inspira Gainsbourg et c’est déjà un bon début. Vendeuse le jour, artiste-photographe le reste du temps, Elisa a bien compris que dans la vie on ne choisit pas toujours ce qui nous fera manger. Par de là les apparences, je vous dresse le portrait d’un jeune talent à découvrir. 


Qui es tu :
« Ce qui me représente le plus, c’est un enfant dans un corps d’adulte. Je suis bien loin de cette réalité, j’ai toujours mon monde dans ma tête et j’avoue ne pas avoir envie de grandir. Pour moi devenir adulte, c’est un peu perdre son imagination en même temps que son innocence. Je n’ai pas envie de devenir conforme. »

Quelles sont tes influences dans ton travail comme dans ta vie ?
« J’ai deux héros. Mon père et Pharell Williams. C’est avec Pharell que j’ai découvert le signe N.E.R.D, soit No one ever really dies. Savoir que par la photographie je laisse une trace de moi derrière mon passage était une idée qui me convenait. C’est aussi avec lui que j’ai eu l’envie de me faire tatouer. J’en ai trois au total et chacun d’entre eux me définit. Mon père, c’est lui qui m’a transmit l’envie de photographier les gens. C’est un peu hommage que je lui rends à chaque photo, comme si je faisais ce qu’il n’a pas pu faire. »

Si une musique devait te définir ?
« Let the beat control your body, du Dj Brodinski. Pourquoi ? Parce qu’à chaque soirée c’est à cette chanson que les gens m’associent. Peut être parce que j’aime beaucoup ce DJ, ou peut être parce que la musique est ce qui influence le plus ma vie et mon travail. Danser et faire la fête c’est ce qui définit ma vie pour le moment. »

Si tu étais un livre ?
« L’Ecume des jours de Boris Vian sans hésiter, car lui aussi il a créer son propre monde. Ce livre peut paraître absurde, mais c’est dans cette absurdité qu’on découvre toute sa réflexion sur la condition humaine. »

C’est un peu comme ça que tu définis ton travail ?
« Effectivement, je joue beaucoup sur le maquillage et les couleurs, un peu pour cacher les gens et montrer qu’au final personne n’est vraiment ce qu’il paraît. Après tout, on joue tous un rôle. J’aime aussi pouvoir révéler des identités au grand jour, prendre les gens sur le vif, sans superficialité. »
Si tu étais un vêtement ?
Une paire de Nike basse et Vintage !

Dans 10 ans la mode pour toi ça sera quoi ?
« Vu que la mode est un éternel recommencement, et que nous sommes en ce moment sur les années 90, je dirais que dans 10 ans on sera sur les années 2000. On retrouvera à nouveaux tout ce qu’on peut porter aujourd’hui, mais avec de la nouveauté ! Peut être des créations côté matière, je vois des paillettes, de l’argenté, un côté rétro-futuriste. Un peu comme dans les films lorsqu’on se projette dans le futur.
Quand à moi dans 10 ans, j’espère avoir évolué vers la culture urbaine. Mais d’ici là qui sait où on sera ! »

Tes marques préférées ?
« Urban Outfitters et Surface to air. »

Les marques que tu voudrais nous faire découvrir ?
« Your eyes lies et Hit the road Jacques, attention Jacques comme le prénom français, pas comme la chanson… »   











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire